La question allemande, née au début du XIXe siècle, semblait avoir été résolue en 1990 avec la réunification des deux Allemagnes. Elle a simplement changé de forme et on ne peut comprendre la question européenne sans discerner une question allemande sous-jacente. Sa puissance économique et sa centralité géographique lui permettent d’exercer un nouveau benign neglect qui ne va pas dans notre intérêt.